Eu sei... eu sei que a famosa canção "Le temps des cerises" que acompanhou os visionários da Comuna de Paris, não é um haiku. Mas digam lá se o intenso lirismo e a esperança veiculada pela Natureza não é da mesma família...
Quand nous en serons au temps des cerises 
Et gai rossignol et merle moqueur 
Seront tous en fête 
Les belles auront la folie en tête 
Et les amoureux du soleil au cœur. 
Quand nous en seront au temps des cerises 
Sifflera bien mieux le merle moqueur. 
Mais il est bien court le temps des cerises 
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant 
Des pendants d'oreilles 
Cerises d'amour aux robes pareilles 
Tombant sous la feuille en gouttes de sang. 
Mais il est bien court le temps des cerises 
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant. 
Quand vous en serez au temps des cerises 
Si vous avez peur des chagrins d'amour 
Evitez les belles 
Moi qui ne crains pas les peines cruelles 
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour. 
Quand vous en serez au temps des cerises 
Vous aurez aussi des chagrins d'amour. 
J'aimerai toujours le temps des cerises 
C'est de ce temps là que je garde au cœur 
Une plaie ouverte 
Et dame Fortune en m'étant offerte 
Ne saura jamais calmer ma douleur. 
J'aimerai toujours le temps des cerises 
Et le souvenir que je garde au cœur. 
Jean-Baptiste Clément e Antoine Renard (1867)
domingo, 24 de fevereiro de 2008
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